Sentir le grisou
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Sentir le grisou (la pièce) est un travail chorégraphique conçu pour quatre personnages dont « l’homme », évoluant au sein d’une quinzaine de tableaux définissant un parcours existentiel.
Autour de « l’homme » se déplacent deux « opérateurs ». Ils fournissent l’assistance logistique indispensable à l’avancée des choses et de l’action, matériellement et verbalement.
Leur intervention est donc mécanique et énergique, elle va jusqu’à l’incongru. Il leur arrive de sortir du cadre.
La pièce suit une courbe nettement biographique qui amène « l’homme » à nous interroger sur des notions ou des phénomènes tels que la présence des fantômes, la mémoire et ses émotions, la territorialisation vulgaire (pavillonnaire), le signifiant Pologne, la filiation, la raison calculante, la légitimité de la destruction, la possibilité de la renaissance, la fermeture ou l’ouverture au désordre du monde, à une humanité littéralement en marche, et ce qui fait image dans nos vies.
Ce qui permet une existence parmi les autres. Aujourd’hui.
« L’homme » est un homme dansant.
Un monolithe de bois et de métal inscrit sa présence obtuse émettrice de lumière et d’images.
Une ritournelle violonistique vient chanter l’étrangeté de la scène.
La pièce est un montage de formes visuelles, sonores et de matériaux textuels divers, à partir de Sentir le grisou (le livre), de Georges Didi-Huberman, publié en 2014.
Ouverture publique le 24 février en grand studio, nombre de place limitée.